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Etrange étranger
La grande nuit bleuissait le silence accroupi,
Sous un arbre feutré,
un écureuil régnait dans les branches opaques.
Le ciel respirait l'aurore encore.
Des touffes de peur soufflaient sur une silhouette molle
se découpant, fendue, sur la steppe frivole.
Les pas étoilés des oiseaux se taisaient, enfin.
Tags : nuit étrange silhouette écureuil poème surréalisme aube métaphores
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