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Ô temps
Ô Temps
L’éternité en cage
pour seul paysage
Ô temps suspends les heures
que l’aube claire colore
d’une langueur monochrome
Ô temps suspends les gestes
fais se joindre les mains
en une prière céleste
Bien avant que demain
ne vienne à nous, funeste
Ô temps suspends ton joug
Sur les si jeunes âmes
Vois cette blanche joue
Et ce coude ajouré
Ne laisse pas peser
ton empreinte diaphane
A mes tempes résonnent
les vers fatidiques
du poète maudit…
**« Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c'est la loi.
Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi !
Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide. »
**Baudelaire L’horloge
Lillycorne
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